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Je m’étais promise en rendant les clefs de mon appartement et en partant de Montréal le 21 mai dernier, d’écouter mes émotions et mes envies. Si j’avais envie de revenir: je reviendrai. Si je n’avais pas envie de revenir: je ne reviendrai pas. Easy.

J’avais un billet retour programmé initialement au 12 juillet, que j’avais décalé une semaine plus tard - car j’avais peur de manquer de temps, de manquer des moments importants, de ne pas avoir envie de revenir. Je me revois encore dans mon vol retour me dire « Montréal ne va pas me manquer » , “je suis arrivée au bout de quelque chose” et j’en passe.


J’ai passé beaucoup de temps en famille, un peu moins avec mes amis - comparé aux autres années - et une chose en entraînant une autre, une prise de conscience en entraînant une autre, une discussion en retour de soirée alcoolisée, ou des vidéos de ma future maison avec du courrier à mon nom qui commence à arriver, et je me retrouve à avoir à nouveau changer la date de mon retour, à l’avoir avancé même. Qui l'aurait cru? Pas même moi. Et pourtant, demain, je serais de retour à Montréal.



J’avais besoin de me prouver des choses, j’avais besoin de me convaincre d’où était ma place, où je me sentais la mieux dans mes baskets : la moins jugée, la plus entière et complète. J’avais besoin de tomber, pour me relever; de partir, pour mieux revenir. En réalité, je crois que c’est ça l’harmonie : accepter que tout ne soit pas constamment tout blanc ou tout noir, les moments difficiles permettent de valoriser les moments plus beaux, plus doux; mais surtout les uns donnent du sens aux autres.

On en revient toujours à cette positivité toxique, cette façon de « toujours devoir aller bien » et si ce n’est pas le cas « non mais là tu es en dépression » . Breaking news : ça n’aide pas et ça t’enfonce encore plus dans un trou. L'amitié, c'est censé de tirer vers le haut et non pas t'aider à creuser davantage. Si j’avais du dire cette phrase à chaque fois qu’un(e) ami(e) passait une mauvaise période, je ne serais plus du tout entourée comme je le suis. Soyez bienveillant envers les autres mais surtout envers vous-même. C’est important d’accepter qu’on ne va pas bien, que l’autre ne va pas toujours bien, ressentir les choses, se laisser du temps, puis agir à son rythme. J’avais besoin de temps et aujourd’hui, je crois bien que c’est OK.


Que les nouvelles aventures commencent. Que cet été - le premier montréalais déconfiné - soit fou!



1 commentaire


Invité
13 juil. 2022

T'es au top ma Belle ❤️ bon été déconfiné 😘

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